Les fiscalités en France forment un véritable capharnaum et cette réalité chaotique n’est pas un secret pour les français. Vous n’aurez alors nullement besoin d’études poussées en finances pour constater le fatras bureaucratique qui règne : entre vos impositions qui nécessitent plusieurs procédures et les conditions presque interminables concernant vos revenus, et vos plus-valus. A l’aube de l’année 2017, le président Emmanuel Macron élabore une nouvelle stratégie : la Flat tax, un prélèvement fixe forfaitaire qui englobe vos fiscalités et touche plusieurs contrats, notamment votre assurance vie. Néanmoins, cette politique récente sème à la fois espoir et crainte quant à son impact futur et son évolution avec le temps. Cet article vous expliquera les points essentiels.
Que savez-vous à propos de la Flat tax ?
La réforme des lois de finance placée par le président Emmanuel Macron avait pour but principal de remettre l’ordre en ce qui concerne la fiscalité et ses ramifications chaotiques. Aussi connue sous le nom d’impôts proportionnels, la flat tax est une taxe fixe à sens unique qui structure mieux le fatras fiscal, le prélèvement se fait à partir de vos gains et de vos taux d’impôts IR.
Cette réforme est loin d’être définitive et est actuellement en phase d’essai, un léger problème a été néanmoins soulevé : l’épargne dont la somme dépasse 150,000 euros à partir du 27/09/2019 est débitée d’environ 30 % mais il faut savoir que les abattements sont retenus pendant 8 ans. La flat tax touche plusieurs contrats notamment votre assurance vie, votre livret d’épargne, livret A, PEA, LEP.
Quelles sont les contraintes de l’assurances vie ?
Bien que l’assurance vie présente des bénéfices indéniables, elle contient néanmoins plusieurs limitations et contraintes qui peuvent peser sur l’épargnant, et qui donc nécessitent d’être connues afin que ce dernier soit informé de ce qu’il risque en souscrivant, parmi ces inconvénients on peut citer :
- Les frais condensés, cette assurance oblige des versements en continu, versement d’inscription, de gestion, d’arbitrage…etc, ces frais sont un véritable fardeau pour le souscripteur lambda car ils finissent par réduire ses économies qui sont parfois déjà maigres.
- Contrairement à l’assurance vie multi supports, l’assurance vie ne permet d’accéder qu’à un nombre limité d’investissements et qui sont choisis par l’assureur lui-même, bien que c’est des investissements qui sont sûrs et ne courant pas de risques, cela ne représente pas tout le temps des choix que l’épargnant apprécie enlevant ainsi à ce dernier toute identification à son projet et la sensation que son investissement lui est propre.
Quelles sont les différences entre assurance-vie et assurance-décès ?
À cause de son nom, beaucoup de monde imagine encore aujourd’hui, qu’une assurance vie est une assurance, qui va uniquement fonctionner en cas décès du souscripteur. Il n’en est rien. Si vous cherchez ce type d’assurance, il faudra plutôt vous orienter vers une assurance-décès. Nous vous proposons de faire le point sur ces deux assurances, pour en finir avec les préjugés.
- L’assurance décès : ce produit est un pur produit assurantiel : vous allez verser une certaine somme au départ. C’est elle qui va conditionner le capital qui sera versé au bénéficiaire de votre choix, au moment du décès de la personne. Vous ne pouvez en aucun cas débloquer cette somme de votre vivant, même en cas de difficultés financières.
- L’assurance vie : ce produit n’est pas une assurance, comme son nom pourrait le laisser penser. C’est un produit de placement très classique, comme peut l’être un livret A ou un plan d’épargne. Il y a pourtant une grosse différence : vous allez pouvoir désigner un bénéficiaire en cas de décès. Cette somme va grandir au rythme de vos versements et du type de placement que vous avez choisi. La somme placée dans ce produit financier peut être débloquée dans certaines conditions.